mardi 23 juin 2009

10 mai

Il était une fois, un homme. Cet homme menait une petite vie paisible, continuellement en quête de la personne qui fera de lui un homme heureux. Malheureusement pour lui, chercher quelqu'un lorsque la confiance en soi est plus ou moins bonne, c'est difficile. Il errait donc dans l'inconnue, attendant que Cupidon se manifeste de soi-même.

Sa vie se résumait beaucoup au travail et à des sorties avec des amis. Mais il avait besoin de plus. Il avait un vide à combler depuis quelques mois déjà, même s'il tentait de se convaincre que le célibat était une bonne chose dans cette période de sa vie.

Mais lors d'une certaine journée d'octobre, les choses allaient changer, du moins il le croyait. La journée avait commencé plutôt tranquillement, et surtout de façon très habituelle. La journée de travail se déroulait... comme d'habitude, au détail près qu'il avait porter un commentaire sur une femme sortant du bureau d'entrevue. "Si vous l'engager elle, j'aimerais ben ca la former haha :)". La remarque était bien sûr teinte d'humour, mais il a quand même éprouver quelque chose en la voyant et espérait qu'elle revienne.

"Ce soir tu vas former deux nouvelles". Est-ce qu'il espérait qu'elle soit dans les deux nouvelles? Fort probablement que oui. Il avait vérifier les deux nom avant de commencer, Lise et Amélie. Lise était arriver, mais pas Amélie. Soit, il commençait à former Lise, il avait même terminer sa formation lorsqu'il entendit son nom pour lui dire que la deuxième venait d'arriver. Dans un sens, c'était parfait qu'elle soit en retard, de cette façon il pouvait la former seul et envoyer Lise se pratiquer seule. C'était elle.

Elle mesurait environ 5 pieds. Ses longs cheveux noirs dévalaient ses épaules et allaient se poser sur sa robe rouge. Ses souliers à talon-haut démontrait qu'elle croyait plutôt avoir une simple réunion cette soirée-là. Quoi qu'il en soit, elle était avec moi, devant moi, et l'aisance y était déjà. Blague par-ci, information sur le travail par-là, j'ai même terminer en lui faisant faire le tour de l'épicerie avant de monter prendre notre pause ensemble. Le premier contact était fait, mais la suite immédiate n'allait pas être comme il le souhaitait.

Les journées de travail s'enfilaient et il espérait toujours travailler avec elle. Lorsqu'elle avait des questions, il lui faisait le plus grand des plaisirs de lui répondre. Plus il passait de temps avec elle, et plus il se rendait compte qu'en plus d'être belle physiquement, elle pratageait beaucoup de ses valeurs, qu'elle avait un sens de l'humour hors du commun, qu'elle aimait beaucoup de chose que j'affectionnais aussi et qu'elle était vraiment intelligente. Clin d'oeil par-ci, petite blague par-là, j'en était même venu par l'appeler "ma p'tite chinoise". Malheureusement, j'ai fini par apprendre qu'elle était en couple.

Elle est même partie pour les vacances de Noël, je m'étais dit que je ne la reverrai probablement jamais, et que de toute façon elle était en couple, il était donc mieux pour moi de laisser aller. Nous continuions tout de même à se parler sur Internet, pendant un moment.

Les mois ont passé, ils se parlaient un peu moins quand il a remarqué un commentaire qui lui a fait reprendre contact avec elle: elle était maintenant célibataire. Sans nécessairement "sauter" sur l'occasion, il est aller lui parler, pour lui demander si elle allait bien et il en est même arriver à lui demander si elle voulait bien aller prendre un café prochainement, ce qu'elle accepta. Quelques jours plus tard, ils étaient donc assis dans un Tim Horton, à se raconter leur vie. La soirée s'est bien déroulée, se disant même en confidance qu'ils se trouvaient mutuellement de leur goût lorsqu'ils travaillaient ensemble, et qu'il l'avait fait hésiter avec son amoureux de l'époque.

Ils continuaient de se parler sur MSN, sans vrai contact pendant un moment. La veille de sa fête, il faisait beau dehors, ils avaient donc décider d'aller prendre l'air dans le Vieux-Québec. Ils ont marché longuement, en parlant de tout et de rien. Il était heureux, et ils se rendaient compte qu'elle était fait pour lui. Il terminait la soirée en lui promettant d'être présent à sa fête.

Premier contact, tard dans la soirée, alors qu'il remontait pour supposément se faire un verre. Il la vit dans la salle de bain et elle l'embrassait dès qu'elle en sortait. Il ont fini par redescendre avec les autres, en gardant cela pour eux.

Bien des jours et sorties plus tard, ils étaient ensemble. C'était un 10 mai. Et aujourd'hui, en ce 23 juin, je ne regrette absolument rien. Je suis un homme nouveau grâce à toi, je suis sorti de ma coquille et tu m'as donner une confiance complète en moi-même. Je ne veux jamais que tu ais des doutes face à moi, car s'il y a une certitude dans ma vie présentement, c'est que je t'aime et que tout ce que je souhaite, c'est d'être avec toi, de te combler, de te faire plaisir, mais surtout, c'est d'être aimer en retour. Et cela, tu le fait avec brio.

Je t'aime, ne l'oublie jamais.

(L)

vendredi 29 mai 2009

Noyade

J'aurais tant aimer que tu sois avec moi ce soir.

J'étais assis, je regardais l'heure, je parlais un peu, je regardais l'heure.

Tout content, je reviens à la maison plus tôt pour pouvoir passer te voir.

Malheur, tu n'es pas sur MSN et il est trop tard pour t'appeler.

Je continu de m'ennuyer. Je m'ennuie et je me noie.

Me noie dans quoi? Je me le demande.

J'ai l'impression d'être seul au monde ce soir. Je me noie dans l'ivresse de ma solitude.

J'ai l'impression d'avoir besoin de toi ce soir. Je me noie dans les fondations de ma dépendance.

J'ai l'impression que de vivre avec toi serait mon idéal de vie. Je me noie dans l'inondation de mon espoir.

Sauve-moi de cette noyade. C'est si facile pour toi, car ton sourire est ma bouée de sauvetage.

Ton sourire est ma bouée et ton rire est la réponse à mon appel à l'aide.

Je ne te demande qu'une chose. Si je suis pour me noyer, fait en sorte que ce soit dans les vagues de ton regard.

jeudi 28 mai 2009

<3

Je l'aime.

J'ai vraiment l'impression que c'est la femme de ma vie.

vendredi 22 mai 2009

Simplement toi.

"T'as raison, ca fait longtemps que j'ai pas écris".

Je délaisse, moi aussi, mon blog dernièrement. C'est peut-être qu'en ayant l'impression que tu es la seule à lire ce que j'écris, j'ai plutôt envie de te dire ce que je pense en personne. Mais comme écrire me fait du bien, je ne devrais pas penser ainsi.

Il faut dire que je ne suis pas aussi observateur que toi Amélie, j'adore observer, mais j'ai tendance à l'oublier. Il y a probablement des situations qui pourrait m'amener des anecdotes, mais que je capte pas ou qui ne me frappe pas.

Je dois aussi avouer que mes pensées sont occupées ailleurs, à penser à une certaine personne, mais ça t'es déjà au courant.

Mais je sais qu'il y a une chose que je ne délaisserai jamais, il y a une chose dont je suis content, heureux, fier même. Je suis content de t'avoir rencontrer en novembre 2008. Je suis extrêmement heureux quand je suis avec toi. Je me sens fier quand je suis auprès de toi, car tu me donnes l'impression d'avoir besoin de moi, d'avoir besoin que je te colle contre moi.

Je sais pertinemment que notre relation sera de longue durée, très longue. Je ressens pour toi quelque chose que je croyais connaître, mais tu me le fait complètement découvrir. Si j'avais connu l'amour auparavant, toi tu me fais connaître à la fois l'extase et l'amour véritable.

Notre douzième journée de couple officiel débute, et déjà je sais que ce nombre sera décuplé des milliers de fois. Je ne peux pas m'empêcher de m'imaginer créant une vie complète avec toi.

En fait, je ne pourrais pas m'imaginer une vie plus parfaite qu'en la partageant avec toi.

lundi 4 mai 2009

Imagine

"Imagine, imagine l'aventure humaine au coeur de l'eau sauvage apprivoisée! Nous sommes les vagues puissantes de la pensée, les torrents de l'avenir et la lumière qui jaillit du Nord. Nous changeons le monde, libres, sur la toile immense de nos rêves les plus fous."

Bernard Lavoie

dimanche 3 mai 2009

L'embarquadère

Je ne verrai plus jamais la gare de la même manière.

L'heure passé assis les deux pieds dans l'eau imaginaire (!) restera gravé dans ma mémoire pendant un très long moment, sinon à tout jamais.

Toi, près de moi, j'aurais voulu que ce moment là dure pour l'éternité.

Bien, libre, à l'aise, tu me fais sentir comme moi-même et d'une façon que je ne m'étais jamais senti.

Ta façon te me parler, ta façon de me regarder, ta façon de m'embrasser, tout ça me fait sentir comme étant quelqu'un d'important, quelqu'un de spécial.

Ton visage angélique, ton sourire de déesse, il n'a pas fallu grand chose pour que je tombe pour toi, si rapidement.

J'ai envie d'être avec toi, en ce moment précis, et de te chuchoter à l'oreille à quel point je t'aime.
Tes yeux m'ont fait naviguer.

Ton regard m'a bercé.

Tes lèvres m'ont fait contempler les étoiles.

Mais ton sourire m'a tout simplement fait chavirer.

samedi 2 mai 2009

Blah

J'ai le goût de sortir de chez moi, mais j'ai pas envie de rien faire, où plutôt, ce que j'ai envie de faire n'est pas possible.

En plus... J'ai même pas de rhum.

mercredi 29 avril 2009

Feeling de fin de soirée

Jump in don't save yourself for last
breathe in this life don't leave it in the past
you've found yourself here one last time
but where do you go when the curtain's coming down
this isn't how we got so far
there's nothing better than waking up to a new day

Je suis vraiment en train de me réveillé sous un nouveau jour. Cette chanson de Making April est si génial. C'est réellement ce que je me suis dit, je ne veux pas que le passé m'empêche de profiter de la vie, et j'en ai bien l'intention.

Je dois dire que je m'ennuie un peu d'une amie que je vois moins souvent présentement, une des raisons étant ce qui s'est passé, mais que le reste compense amplement. Aider quelqu'un à commencer un travail pour l'école n'a jamais été aussi plaisant. Une soirée comme ca, à rire à tous les cinq minutes et à avoir le sourire d'étamper dans la face du début à la fin, j'en prendrais encore et encore et j'espère fortement qu'il y en aura des centaines d'aussi, ou même plus, plaisante que celle-là. Loved it!

Je dois dire en passant que le Beurre pour les cuticules Battement citronné de chez Lush (!?), ca sent fichtrement bon !

-------------

Dans un autre ordre d'idée, deux personnes différentes m'ont parlé d'une chanson de The Red Jumpsuit Apparatus aujourd'hui, Believe. J'adorais déjà cette chanson, cela n'a fait que me la faire réécouter encore et encore.

And I still believe
That there is more love than hate
There's more heart than ache
And we are stuck in this great big world together.

L'album au complet est bon, mais cette chanson là a quelque chose de spécial.

lundi 27 avril 2009

Les Arabes qui téléphonent

Le téléphone arabe a sembler vouloir jouer contre moi. En fait je crois savoir de qui il a commencer, et par qui il a terminer. Ca m'apprendra a dire des choses à certaines personnes. Ca l'air qu'il y en a qui, en plus de raconter les choses à n'importe qui, aime le raconter tout croche en rajoutant des choses qu'on a pas dit.

But the sad thing is.. I don't give a crap. Je me fou pas vraiment de la situation en tant que tel, mais j'ai passé à autre chose et si la personne concerné aime mieux croire ce qu'elle a entendu, then so be it, je peux rien y faire. Je m'en fou.

J'suis maintenant heureux, plus que jamais et cet incident là de m'empêchera pas de l'être. Un peu déçu certe, mais life goes on et je m'en porte très bien.

Pour citer quelqu'un, qui elle cite une chanson des Rolling Stones, "you can't always get what you want. But sometimes you may find, you get what you need."

dimanche 26 avril 2009

Je me sens comme je me sentais il y a 4 ans. Je suis dans une situation qui me plait grandement. J'adore mon entourage. J'adore comment je me sens. J'adore ce que j'ai réalisé sur moi dans les derniers temps. J'adore ce que j'ai réalisé tout court dans les derniers temps.

Je suis bien, je suis heureux, que puis-je demander de plus? J'ai des bon chums, des bons amis, j'adore avec qui je travail, en fait je les considère comme des amies. J'aime la vie que je vis, j'aime avec qui je passe des moments de ma vie. J'aime maintenant passé du temps sur MSN, je n'ai pas l'impression que c'est du temps perdu.

J'aime lancer des fleurs aux personnes qui en mérite.

samedi 25 avril 2009

Hope

Hope is essential.
Hope is crucial.
Hope is the meaning of life.
Hope is what makes you stronger.

Let's hope for a better life.
Let's hope for happiness.
Let's hope for greatness.
Let's hope for our dreams to happen.

I hope to live the better life I can.
I hope to live in happiness, and even more to procure happiness.
I hope to live in greatness, if greatness I can achieve.
I hope to live in my dreams, the sweetest dream being the one I'm thinking of.

I hope so much.

vendredi 24 avril 2009

Je sais

Prise de conscience. Réflexion. Réponse.

Je sais maintenant ce dont j'ai besoin. Je sais maintenant ce que je veux, que ce soit dans ma vie personnelle ou bien relationnelle. Je sais maintenant que je n'ai pas besoin de l'avis et de l'approbation des gens autour de moi pour prendre des décisions. Je sais et j'assume maintenant totalement que je peux avoir des opinions/goûts différent de mes chums.

Je me connais.

jeudi 23 avril 2009

Merci

You know what...

Aujourd'hui, ce soir je devrais dire, après avoir appris ce que j'ai appris, j'ai envoyé chier une collègue de travail qui m'énervais depuis 3 ans et ça faite du bien comme ça se peut pas.

Merci, tu m'as permis d'extérioriser une émotion que je retenais en dedans depuis maintenant 3 ans.

Merci de ne pas me faire regretter une décision.

Encore une fois, merci.

mercredi 22 avril 2009

No details

J'avais le goût de partager quelque chose ce soir, mais sans toutefois entrer dans des détails.

Il y a une seule chose en ce moment dont je suis certain.

Voilà, c'est fait, et ca fait du bien.

No title

On an evening from october, I was blinded by that sun.
It's warmness made me feel so safe, yet so empty
But everyday, I was waking up hoping to see it
Never had the chance to tell him these nights were important.

I'm thanking you for these night of joy
I'm thanking you for these days of happiness
I was grateful to receive your sunshine

But then you were gone, feeling so dark
I got so cold, my heart almost stopped working
As if I was living for you and only you for a moment
Got used to it, even if I didn't forget

I'm thanking you for these night of joy
I'm thanking you for these days of happiness
I was grateful to receive your sunshine

Now everyday reminds me of what could and should have been
And one day that light flew back at me
Only this time there's no way
No way for me to lose focus on that sunny beam of joy

I'm thanking you for these night of joy
I'm thanking you for these days of happiness
I was grateful to receive your sunshine

I'm thanking you for these night of joy
I'm thanking you for these days of happiness
I'm grateful to receive your sunshine

mardi 21 avril 2009

Je crois que vous croyez que je suis...


La métaphore du concours de beauté énoncé par Keynes fait référence aux concours de beauté organisés par un journal londonien de l'époque, consistant à élire les plus belles jeunes femmes parmi une centaine de photographies publiées. Le gagnant est le lecteur dont la sélection se rapproche au mieux des cinq photographies les plus choisies. En d'autres termes, le gagnant est celui s'approchant au mieux du consensus global.

On peut donc remarquer que pour remporter ce jeu, il n'est pas logique de raisonner uniquement selon ses goûts personnels. Il faut en effet déterminer le consensus de tous les autres lecteurs : en déroulant le raisonnement, on comprend que le choix des lecteurs se porte uniquement sur les candidates qu'il pense que les autres éliront, ceux-là même choisissant celles qu'ils pensent que les autres éliront, et ce à l'infini.


Je suis tomber la-dessus en étudiant pour mon cours de macro-économie. Je vous épargne le lien avec l'économie, mais je crois que nous pouvons faire un lien avec autre chose, incluant la vie en général. Nous pouvons simplement penser au poker, où pour être bon joueur, ils faut apprendre à déterminer ce que l'adversaire croit ce que nous croyons qu'il croit que nous ayons comme main. J'aurais pu continuer, mais vous comprenez.


Je crois que beaucoup de gens agissent comme ca dans la vrai vie, peut-être sans le savoir. Je sais que je me suis déjà demander: "Qu'est ce qu'il croit que je pense qu'il croit?" et je suis certain que je ne suis pas le seul. Je sais que les gens en général veulent avoir l'approbation de leur paires, qu'ils ont peur de la réaction des autres.


J'étais atrocement comme ca jusqu'à depuis peu, mais après des réflexions sur ce qui était important pour moi, je me suis trouver stupide d'être comme ca. Je me suis rendu compte que je me coupais de certaine situation parce que j'avais peur de jugement ou de conneries du genre. En ce moment, les gens pourraient bien me dire ce qu'ils veulent, c'est ma vie, c'est moi qui la vit, et si une de mes décisions, personnelle qui ne les influencent pas, pousse quelqu'un à me faire un commentaire quelqu'onque ou bien tente, obstinément, de me faire changer d'idée... je vais avoir l'impression qu'il ne veut pas mon bonheur et ca va me désolé. Je n'ai pas de problème à ce qu'un ami me dise ce qu'il pense, mais s'il tente de me dissuader de quelque chose après lui avoir dit que j'étais heureux dans cette situation, je crois pas qu'il me considère réellement comme un ami.


Après avoir lu la métaphore du concours de beauté plus tôt aujourd'hui, je me suis dit que plus jamais j'allais me demander qu'est-ce que tel ou telle personne allais penser suite à un de mes gestes ou situations, et je crois que tout le monde devrait faire pareil. Je crois que cela ralenti l'évolution naturelle de la société, que ce soit individuelle ou collective, c'est plutôt triste.




samedi 4 avril 2009

Forever and ever

J'ai quitté mon domicile dans les alentours de 17h30 plus tôt aujourd'hui. J'ai passé environ 6h30 au Colisée pour la partie des Remparts, excellente deuxième partie je dois dire, la partie s'étant conclue 3 à 2 à la septième période de prolongation. Des joueurs épuisés, environ 70 lancers de chaque côtés de la patinoire, bref un bon match enlevant. Malheureusement, les Remparts ont perdu le match, car leur attaque n'a pas fait le travail, mais je ne suis pas ici pour faire une critique du match.

Après la sixième période, je me suis surpris à retomber dans des souvenirs. Je me suis placer dans la peau du joueur qui allait être le héro de la soirée et permettre à tout le monde d'aller enfin dormir. Je me suis demandé comment il allait bien pouvoir se sentir après avoir compter le but crève-coeur qui allait mettre fin au match. C'est à ce moment que je suis tomber dans mes souvenirs...

*Effet spéciaux poche me faisant retourner en arrière*

-------

Le match est 3 à 3. Nous sommes présentement à la septième manche de la partie, les six manches règlementaire étant jouer et n'ayant pas pu trancher l'égalité entre l'équipe représentant Beauport, les Cascades pour ne pas les nommer et nous même, les Cavaliers de Loretteville. J'ai un pressentiment que je vais me rappeler de ce tournoi toute ma vie. Pas à cause de la ville, Jonquière, simplement parce que je sais que ce match est probablement le match le plus important que nous allons jouer cette saison, voir de notre vie. Le stade y fait pour quelque chose, il n'est certe pas rempli, mais pour des enfants de 10-11 ans, jouer dans un stade comme celui que nous avons à Québec pour les Capitales, c'est quelque chose de gros. Nos parents nous encouragent dans la foule, et une des choses dont je vais me souvenir, c'est la chanson qu'ils sont présentement en train de chanter...

"Les Cavaliers sont en cavales Hourraaa Hourraaa! Les Cavaliers sont en cavales hourraa hourraa! Les Cavaliers sont en cavales, ils vont vous virer à l'envers, hourraaa hourraa hourra hourra hourraaa"

Enfin.. c'est ce que j'entends quand ils le chantent.

Nous sommes au bâton, nous avons réussi à les arrêter au début de la septième manche. Il y a présentement un retrait et c'est à mon tour d'aller frapper. Un peu nerveux, comme à chaque présence au bâton, je me place à la gauche du receveur, donne un petit coup sur le coin du marbre et regarde ensuite le lanceur. Premier lancer... Balle. Deuxième lancer... Prise. Troisième lancer... Je frappe la balle en direction du troisième but. Je ne suis pas un grand frappeur, mais je cours plutôt vite. J'arrête donc de penser... et je cours! J'arrive avant la balle au premier but! Je suis soulagé, je suis au premier but et j'ai l'habitude de me rendre au deuxième but facilement, en le volant tout simplement.

Je regarde le signal de l'entraîneur au troisième but, il veut le frappe et cours. Il veut donc que je vole le deuxième but. Le lanceur commence à lancer et je pars ma course vers le second coussin. J'entend la balle être cogné par le bâton et je me lève la tête pour regarder mon instructeur au troisième but; il me dit de continuer de courir, ce que je fis. J'ai atteint le troisième coussin, et mon coach me dit d'arrêter, c'est inutile de prendre la chance alors qu'il n'y a qu'un retrait.

Le coeur commence à vouloir sortir de sa place, je sais très bien que je suis le point gagnant de cette demi-finale. Le frappeur suivant se présente au bâton et laisse passé les trois premier lancers, regardant passé trois balles et aucune prise.

Je vois le receveur se lever.

"Prends-en un peu."

Mon entraîneur me dit "d'en prendre", donc de m'éloigner un peu du coussin.

Le receveur commence à marcher vers le lanceur.

"Tiens toi prêt, il a pas demander de Time-Out", il vient de me chuchoter ca à l'oreille.

Le receveur continu sa marche vers le lanceur et est maintenant tout prêt.

"GO VAS-Y!!!"

Honnêtement, je ne suis pas trop sûr de ce qui se passe, mais je cours, je cours et j'accours. Je me tourne la tête et je vois à la fois le lanceur et le receveur me regarder sans bouger, se demandant ce qui se passait. Mais je ne m'arrête pas. J'arrive à toute vitesse au marbre, le piétine de mon pied droit et voit l'arbitre nous accorder le point, nous faisant ainsi gagner la demi-finale de façon déchirante.

Mais quelle exaltation! Ce que je vis présentement sera gravé dans ma mémoire, je le sais. Je vois mes coéquipiers arriver aux pas de course et un tas d'enfant de 10 et 11 ans se forme droit devant les parents qui ont regardé la scène et qui célèbre aussi. Plusieurs joueurs des Cascades de Beauport sont recroqueviller et pleure. Nous nous en foutons, nous allons en final. Je m'en fou encore plus, je suis euphorique en ce moment.

En route vers la finale!

-------

Nous avons finalement gagné le tournoi et j'ai toujours la médaille et le trophé datant de 1998 sur mon bureau, je les vois tous les jours et je me remémore souvent ce souvenir. J'ai été le lanceur dans la dernière manche de la finale. Je me souviens clairement du dernier retrait: mon meilleur chum Math Renaud qui attrape une chandelle au premier but, moi qui jete mon gant dans les airs et cours lui sauter dessus, mais la demi-finale va pour toujours rester gravé dans ma mémoire comme étant mon meilleur souvenir de sport.

Robert Slaney, joueur ayant marqué le but gagnant contre les Remparts, à probablement ressenti une sensation assez génial lorsqu'il a prit le retour et a poussé la rondelle dans le filet.

Je comprend, heureusement, ce qu'il a pu ressentir.

jeudi 2 avril 2009

???

Pourquoi est-ce que je me sens seul et solitaire en ce moment même si ya quelqu'un de couché à côté de moi?

Pourquoi est-ce que je me sens seul et solitaire depuis deux semaines même si j'ai pleins d'amis et que je pourrais sortir avec eux aussi souvent que je le voudrais?

Pourquoi est-ce que j'ai l'impression de vivre ma vie à l'envers?

Pourquoi est-ce que j'ai l'impression d'être si vide en ce moment, même si ma vie a rarement été si remplie?

Pourquoi est-ce que j'ai par moment envi de crier à tu-tête et par moment envi de simplement tomber raide endormi pour un long moment?

Pourquoi est-ce que je suis le seul capable de répondre à toute ces questions là?

Pourquoi est-ce que je me pose autant de questions..?

mardi 31 mars 2009

Dream Beater

Ambition where am I going?
outrageous signs weren't stalling
im not sure but she's no tender
where's all the coverage been
a vague answer's all you gave me
from entrusted wayward stories
and i'm caught up in this relay
nothing's the truth to me

everything's untrue
it's tough to move along until i'm being
caught up in this path to your whole world

i'm dodging provocation cause i'm constantly dispaired
and i'm running out of room while pushing dreams up over
lying over there

ambition where's our calling
i'm elated but i'm falling
i'm not sure but i'm not leaving
i'm counting soapboxes
a vague answer's all i gave you
and that's all you've asked me to do
and we're caught up in this relay
nothing's the truth to us

everything's untrue
it's tough to move along until i'm being
caught up in this path to your whole world

i'm dodging provocation cause i'm constantly dispaired
and i'm running out of room while pushing dreams up over
lying over there

and i'm running out of breath
it's time that bit me once
my vague reflection staring up at nothing
just forsaken up in arms

lundi 30 mars 2009

Drôle de vie...

Ce matin, un simple bruit m'a réveiller en sursaut. Ca m'arrive souvent, j'ai un sommeil très léger. J'ai l'impression que je suis connecté avec ma soeur, que quand elle se réveille et se lève pour commencer ma journée, je ne peux pas faire autrement que de me lever aussi.

Donc je me lève et je vais manger la même chose qu'à tous les matins, accompagnés de soeurette et de la cousine... Et oui, je vis avec une cousine. Jamais je pouvais penser que je verrai cette fille la à tous les matins, tous les midis et tous les soirs..

Après le repas, que j'ai englouti je dois dire, je suis aller me reposer sur le divan. J'ai toujours un coup de fatigue après avoir manger comme ca. Comme j'avais rien a faire aujourd'hui, j'ai piqué un petit somme pour faire passé le repas.

En me réveillant, cousine dormait, prélassé sur l'autre divan, je me suis donc fait un devoir d'aller la déranger bien sûr. Toujours drôle de la voir pogné les nerfs celle-la. Mais bien sûr, la soeur a piqué une crise et a commencer à me crier après, comme d'habitude lorsque je prépare ou fait un mauvais coup... Le restant de l'apres-midi a été plutôt relaxe, m'amusant avec un paquet de chose...

L'heure du souper est arriver rapidement, j'ai encore une fois avaler tout rond ma nourriture, en profitant des moments d'inattention de ma soeur et de ma cousine pour leur en voler, car j'en avais pas assez.

J'ai ensuite passé la soirée couché dans le salon, réagissant de temps en temps à ce qui se passait à la télévision. Vraiment une journée épuisante aujourd'hui.

Pas facile une vie de chien, c'est moi qui vous le dit..

Début d'un livre

- Merde!

Pour la première fois de sa carrière, John Baldwinn venait d'échouer. Deux hommes sont morts suite à un de ses gestes, malgré qu'il avait la réputation de toujours agir en fonction de la sécurité des gens qu'il tentait de protéger. Mais cette fois, deux balles avaient été tiré, les deux touchants la cible directement à la tête et John s'étaient retrouvé seul avec les corps morts gisant sur le sol devant lui.

- Il fallait t'attendre à ce que cela arrive un jour ou l'autre John, lança son supérieur, qui venait d'arriver près de lui. Tout le monde fait des erreurs, c'est ce qui fait que nous sommes humains.

- Peut-être bien, mais mon erreur a coûter la vie à un honnête travailleur qui était simplement là au mauvais moment. C'était une erreur de débutant, et je vais m'en vouloir pour le restant de ma vie.

- John, prend deux bonnes semaines de vacances, fait le vide et va réfléchir. Tu va nous revenir en pleine forme e revenant et refaire ce que seul toit peut faire avec autant de brio.

- Brio? T'appelle ce qui vient d'arriver du brio? J'appelle ça un échec monumentale. Tu te rend compte que par mon erreur, une famille sera privé d'un époux et d'un père? Privé d'un frère et possiblement d'un fils?

John se leva sèchement et se dirigea vers sa voiture, et sans dire un autre mot à personne, il démarra et s'en alla vers chez lui, en se remémorant sans cesse la scène qu'il avait vécu quelques minutes auparavant.

John est un négociateur hors-paire. Étant un homme de 45 ans, il exerce son métier depuis déjà plusieurs année et s'était doté d'une réputation d'excellence, n'ayant jamais échouer dans ses tentatives de négociation. Aujourd'hui cependant, c'était une tout autre histoire. John n'avait pas complètement la tête au travail, contrairement à ses habitudes. Conflits familiaux, il s'était quereller plus que jamais avec sa fille et elle avait claqué la porte en sortant, laissant comme derniers mots dans la tête de son père des paroles qui lui résonnèrent toutes la journée dans la tête: "Je te déteste, j'aimerais te voir coucher dans un cercueil!". John s'est dit que c'était une réaction normale pour une fille de seize ans qui venait de se faire interdire de voir le garçon qui lui plait, mais il ne pouvait pas effacer ces mots fracassant de sa tête. Les querelles familiales étaient pourtant fréquentes chez lui, John travaillaient souvent, trop pour sa femme et sa fille, et il était donc absent la majorité du temps. Cela provoquait beaucoup de chicane avec sa femme, et sa relation avec sa fille souffrait dû au manque de temps passé ensemble.

Sa journée de travail s'annonçait pour en être une plutôt banale, il n'avait pas de paperasse à écrire, ni rendez-vous de prévu. C'est seulement au début de l'après-midi que le téléphone a sonné; un vol de banque qui est devenu une prise d'otage. Encore une fois, pour John, cela restait quand même banal et une prise d'otage par un petit voleur de quartier qui avait vu trop grand ne lui avait jamais posé problème auparavant. Il était donc arrivé sur les lieux, prenant les renseignements que la police avait pu recueillir par rapport au braqueur. Il avait laisser partir tout le monde sauf un des employer. Selon les dires de ceux l'ayant vu à l'intérieur, il semblait dans la début trentaine, l'expression faciale légèrement désemparée et effrayée. L'homme n'avait, selon les témoins, pas de fusil, mais seulement un couteau. John en avait assez entendu et était maintenant prêt à faire son intervention.

- Mets-moi en contact avec lui.

- Le contact est établi m'sieur, dit l'officier en lui donnant le téléphone.

- Quels sont vos demandes? demanda John au braqueur.

- Je veux avoir un moyen de transport pour pouvoir m'en aller d'ici et fuir.

- Vous savez bien que les dirigeants ne voudront pas vous laisser partir ainsi, nous pouvons trouver autre chose ensemble.

- Tu ne comprends pas je crois, c'est pas de la négociation, mais une demande.

Le voleur lui raccrocha au nez, et John se dirigea vers le chef de police. La négociation s'annonçait plus compliquer que prévu.

- En résumé, il veut pouvoir partir d'ici sans aucune arrestation.

- C'est un non catégorique, surpasse toi et arrange toi pour sortir l'otage de là.

John se mit à réfléchir. Comment pouvait-il arriver à faire sortir le seul otage de la banque? Il se dirigea à nouveau vers le téléphone, et demanda à reprendre contact avec l'homme.

- Je souhaiterais m'entretenir directement avec toi, sans téléphone ou intérim. Acceptes-tu de me laisser entrer à l'intérieur, seul?

Après un moment de réflexion, l'homme accepta la requête de John et le laissa entrer à l'intérieur. John s'équipa d'une veste anti-balle et d'une arme à feu caché à l'intérieur de sa botte. Il n'aimait vraiment pas avoir à entrer en contact avec celui qui détenait les otages, mais cette fois, il ne voyait pas de quelle autre façon arriver à libérer l'homme avec lui. Il avança donc lentement vers la porte avec les bras lever, montrant au voleur qu'il n'avait pas d'arme dans les mains. La porte s'ouvrit devant lui et il entra, se retrouvant maintenant avec le braqueur et son otage.

- Il va falloir trouver un terrain d'entente face à tes demandes, car il m'est impossible de t'accorder une totale fuite sans qu'il n'y ait de suite. Mais je crois fortement que nous pouvons arriver à une entente.

- Crois-tu vraiment que tu es en bonne position pour négocier? demanda l'homme à John.

Suite à cette question, il sortit son arme à feu de sa poche, et jeta le couteau derrière lui. John s'attendait à ce qu'il ait une arme autre qu'un couteau, donc ce geste ne le surprit pas vraiment.

- Que dirais-tu de laisser partir ton otage et de me garder moi à la place? Ça ne change rien pour toi, tu gardes quelqu'un avec toi, et un homme innocent sera hors de danger.

- Personne ne va sortir d'ici, rétorqua l'homme. Tant que je ne pourrai pas sortir d'ici, personne d'autre ne le pourra. Tu sais ce que je veux, trouves le moyen de me le donner.

John se mit à réfléchir, il devait rapidement trouver un moyen pour que l'otage soit hors danger. Le moyen le plus rapide était, selon John, de se départir de l'arme à feu.

- Pourquoi est-ce que l'arme que tu tiens est nécessaire? Je crois fortement que nous pouvons négocier sans qu'aucune arme ne soit braquée sur personne. Comme tu vois, je n'ai pas d'arme dans les mains, il serait donc sans danger pour toi de laisser tomber la tienne.

- Me prends-tu pour un imbécile? Maintenant tu vas m'écouter, car je suis celui qui détient l'avantage présentement. Tu vas arrêter de faire l'idiot et tu vas trouver le moyen pour que je sorte d'ici, sinon je lui ferai tout simplement sauter la cervelle.

John devait faire vite, il ne voulait surtout pas que l'homme tombe en panique.

- Je dois me diriger vers le téléphone pour cela, et il est derrière toi, dit John.

Le voleur recula tranquillement, toujours en tenant son otage par le cou, et ramassa le couteau qu'il avait laisser par terre. Il changea ensuite tranquillement de place avec John pour que celui-ci puisse téléphoner. Il risqua ensuite un œil dehors pour voir la position des policiers, afin de ne pas se retrouver dans une ligne de tire.

Cela était une ouverture pour John, alors que ce dernier partit à toute allure vers l'homme sans qu'il ne le voit. Le voleur se tourna la tête au dernier moment, juste à temps pour assommer son otage avec son arme avant que John ne le fauche dans les jambes. Une bataille s'en suivi, John tentant de désarmer son rival, ce qu'il fit, mais il reçu ensuite un coup de genou qui lui coupa littéralement le souffle. L'homme sauta ensuite sur lui et sortit son couteau, tentant de lui couper la gorge. La force physique de John lui permit cependant de renverser l'homme en le projetant par derrière. Le négociateur se releva et se tourna vers le voleur, mais ce dernier l'accueillit avec un violent coup de pied derrière le genou qui fit retomber John sur le dos. Le braqueur se dirigea vers son arme à feu et la braqua sur lui.

- Ton petit jeu est terminer. J'ai bien compris que je n'aurai pas ce que je veux, je vais donc t'éliminer avant de me faire arrêter. Mais avant, je veux que tu vois ton échec, alors que je vais transpercer la cervelle de mon otage.

Pendant que l'homme tournait la tête pour tirer sur l'otage, John roula sur le côté et sortit son fusil pour tirer l'homme avant qu'il ne tue l'otage. John tira avec précision, atteignant la tête du voleur, mais entendit tout de même un coup de feu provenant de l'autre arme. John tourna la tête et vit que l'autre cible avait aussi été atteinte, l'otage étant mort, à quelque mètres de l'autre corps que John avait atteint.

John avait échouer.